Cette levée réalisée auprès du fonds Coup de Pouce de Petit Poucet est l’occasion d’en apprendre plus sur Vincent Torres (Petit Poucet Promo FittingBox 2010) et sa première réalisation, monSAV.com, numéro 1 français de l’extension de garantie sur internet.
Et le journal Le Parisien le fait si bien, qu’on le laisse faire!
Article du Parisien, publié le 23 mai 2011 – page 8
« L’idée de cette entreprise m’est venue en vendant du matériel sur un site d’enchères en ligne pour financer mes études. J’ai constaté que rien ne permettait aux acheteurs d’assurer un produit d’occasion. Le marché de l’extension de garantie était en forte croissance et j’ai trouvé intéressant de surfer sur cette tendance », explique Vincent Torres.
Après plus de deux ans de travail sur son projet, c’est en juillet 2010 que le jeune diplômé lance monSAV, plate-forme Web où chacun peut assurer son matériel électronique neuf et d’occasion en quelques clics. Objectif : faciliter la gestion du contrat d’assurance avec la souscription en ligne et proposer des extensions de garantie transparentes à des prix abordables. « Une jeune entreprise qui apporte un regard neuf dans un marché en pleine croissance dérange. On doit prouver notre crédibilité », remarque-t-il. D’autant que l’extension de garantie jouit d’une image encore négative auprès des consommateurs.
Retour en arrière. Vincent Torres peaufine son projet de création d’entreprise durant son master entrepreneuriat à l’EM Lyon. En compagnie d’autres étudiants, il analyse le marché de l’extension de garantie et de l’assurance des produits électroniques. Avec les évolutions technologiques et la fragilité de ces nouveaux produits, le besoin est très explicite. Encore faut-il créer un vrai service orienté client. Le jeune homme intègre en avril 2009 l’incubateur de son école pour démarrer la construction effective de la société. « Cette structure permet d’avoir des locaux et met à notre disposition un corps professoral pour nous aider », ajoute-t-il.
En termes de financements, le créateur peut compter sur son école. La banque partenaire de l’incubateur lui permet d’obtenir son premier prêt. Grâce à son apport personnel de 15000 € et le prêt bancaire de 30000 €, il démarre le développement de la plate-forme.
Désormais, la principale difficulté est de trouver le réseau de partenaires qui interviendra dans le processus et délivrera le service final : le contrat d’assurance. « L’assurance est, par nature, de la mesure de risque, souligne Vincent Torres. Convaincre un assureur de concevoir un programme nouveau où le risque est inconnu (rien n’existait sur l’occasion), n’a pas été une mince affaire. » Par chance, April, numéro un français du courtage d’assurance, croit au projet de Vincent Torres et lui déniche un assureur.
Lauréat du prix NTIC Petit Poucet en 2010, l’entrepreneur réalise une première levée de fonds de 120000 € auprès de cette structure de financement. MonSAV se rémunère grâce à une commission sur chaque contrat vendu. « J’ai un modèle de vente directe qui me permet d’afficher des prix très bas », souligne le jeune homme.
Raison de plus pour multiplier les ventes : le créateur met donc l’accent sur la communication on line. « Les Français ne sont pas encore habitués à souscrire une extension de garantie sur Internet. On doit éduquer le marché afin de faire connaître le service. » Preuve du succès du service, monSAV revendique une croissance régulière à 2 chiffres depuis son lancement et son modèle est déjà copié.